Voilà bientôt 1 mois que je suis en stage à mi-temps chez un luthier parisien. En ce moment, je fais de la restauration : re-tablage et re-montage d'un alto (touche, sillet, âme, chevalet), décollage de la touche et du fond d'un violoncelle et recollage des fractures. Cette semaine je vais décoller le manche du violoncelle... Une grande première pour moi !
Si tout se passe bien, peut-être une embauche en janvier, pour bien commencer l'année 2010 ! Pourvu que ça marche !!!
A côté de ça, je continue à travailler chez moi : j'ai réparé le violon d'une musicienne de mon orchestre, et je continue à remettre en état de vieux violons qu'on me confie. J'essaie toujours de vendre des instruments (ceux que j'ai faits, mais aussi le Couturieux que j'ai remis en état par exemple), mais c'est plus difficile.
Bref, je ne m'ennuie pas !
lundi 23 novembre 2009
jeudi 15 octobre 2009
Création d'entreprise
Vu ma difficulté à trouver un emploi, et même à obtenir des stages, j'ai décidé de me lancer : j'ai créé mon auto-entreprise. Cela me permet de proposer aux luthiers de faire de petites choses en sous-traitance (montage, reméchage,…), de travailler pour les écoles de musique alentour (et leurs élèves) et pour les musiciens que je connais. Comme je travaille chez moi, je n’ai pas de boutique, je me déplace, et du coup je n’ai pas de contrainte horaire, ce qui me permet de continuer à faire des stages (si j’en trouve), et de travailler pour moi (vernir mes instruments d’école et continuer le neuf, par exemple). Du coup, je vais aussi essayer de vendre mes instruments.
J'espère que ça va marcher, mais au moins je ne reste pas sans rien faire !
J'espère que ça va marcher, mais au moins je ne reste pas sans rien faire !
lundi 28 septembre 2009
Archèterie
Je reviens d'un stage à Montpellier, pendant lequel j'ai fabriqué un archet de violon. C'est sympa aussi, l'archèterie !
jeudi 27 août 2009
Masspacher
Après le "Couturieux", je profite de la fin des vacances pour m'attaquer à la remise en état du "Masspacher". Ensuite, je serai en stages au mois de septembre, et j'espère que ça m'aidera à trouver du boulot !
J'ai déjà refait le sillet du haut et les chevilles, il me reste l'âme et le chevalet... Bientôt les photos !
J'ai déjà refait le sillet du haut et les chevilles, il me reste l'âme et le chevalet... Bientôt les photos !
lundi 27 juillet 2009
samedi 11 juillet 2009
vendredi 10 juillet 2009
Diplômée !
Ca y est, je suis diplômée de l'Ecole de Lutherie Jean-Jacques Pagès ! Le plus dur reste à faire : trouver un boulot...
En trois ans j'ai fabriqué 6 violons, 3 altos, 1 violoncelle, 1 viole de gambe et un violon miniature, mais tous ne sont pas vernis et montés (j'ai vernis un violon, un alto, le violoncelle, la viole de gambe et la miniature). J'ai aussi fait un stage d'archèterie pour fabriquer un archet de viole de gambe et apprendre à remècher les archets, et j'ai monté deux violons chez moi. Bref, trois années bien remplies !
En trois ans j'ai fabriqué 6 violons, 3 altos, 1 violoncelle, 1 viole de gambe et un violon miniature, mais tous ne sont pas vernis et montés (j'ai vernis un violon, un alto, le violoncelle, la viole de gambe et la miniature). J'ai aussi fait un stage d'archèterie pour fabriquer un archet de viole de gambe et apprendre à remècher les archets, et j'ai monté deux violons chez moi. Bref, trois années bien remplies !
mercredi 27 mai 2009
Enture
Au début du mois, Geoffroy Mercier, un luthier ancien élève de Jean-Jacques Pagès, est venu nous apprendre à faire un enture. Il vient deux jours chaque année pour nous enseigner un petit "extra" : il y a deux ans, il nous a appris sa méthode pour tracer un plan d'instrument, l'année dernière il nous a appris à faire une pièce d'âme, et cette année, donc, une enture.
Une enture, c'est une opération de restauration qui permet de remplacer un manche en gardant la tête d'origine, car une tête d'instrument est très personnelle, et chaque luthier sculpte des têtes à sa manière. Pour respecter le travail du luthier, quand il faut changer le manche d'un instrument, on garde donc la tête, dans laquelle on insère le nouveau manche. C'est une opération délicate, car le joint doit se voir le moins possible...
Une enture, c'est une opération de restauration qui permet de remplacer un manche en gardant la tête d'origine, car une tête d'instrument est très personnelle, et chaque luthier sculpte des têtes à sa manière. Pour respecter le travail du luthier, quand il faut changer le manche d'un instrument, on garde donc la tête, dans laquelle on insère le nouveau manche. C'est une opération délicate, car le joint doit se voir le moins possible...
Couturieux
vendredi 1 mai 2009
Jolies photos
mardi 14 avril 2009
Violons de brocante
Mes parents ont acheté il y a quelques semaines deux violons sur une brocante. Je profite de mes vacances pour les remettre en état. L'un porte une étiquette "M. Masspacher", qui était un revendeur parisien d'instruments de musique à la fin du XIXe siècle, et l'autre en a deux : "M. Couturieux" et "A la ville de Crémone". M. Couturieux était un luthier de Mirecourt, mais le violon ne porte pas sa marque au fer. Il s'agit peut-être d'un instrument qu'il a vendu mais pas fabriqué. Quant à l'étiquette "A la ville de Crémone", il s'agit de la boutique d'un luthier à Orléans, chez qui cet instrument a également été mis en vente.
Je ne sais donc pas de quand datent ces deux violons, ni qui les a fabriqués. Je les montrerai à M. Pagès pour avoir son avis.
En attendant, je les ai nettoyés tous les deux, et maintenant qu'ils brillent bien, ils ont déjà l'air en meilleur état ! Le "Masspacher" est très foncé, avec un vernis brun-rouge qui ne laisse pas bien voir le bois. Je crois que le fond, les éclisses et le manche sont en peuplier, en tout cas ce n'est pas de l'érable. Des ondes ont été peintes sur la poignée, ce qui fait un drôle d'effet car le reste de l'instrument n'est absolument pas ondé. Le vernis est très écaillé. La table et le fond sont décollés en plusieurs endroit, il faut refaire les deux sillets (du haut et du bas), une âme et un chevalet. Il faut aussi ré-ajuster des chevilles, celles qui sont sur l'instrument sont en piteux état.
Le "Couturieux" est en meilleur état. Après le nettoyage et le graissage des chevilles en assez bon état, il ne me reste qu'à changer l'âme (trop longue et pas très ajustée) et le chevalet, et la corde d'attache du cordier qui a été remplacée par du fil de nylon.
Couturieux :


Masspacher :
Aller, au boulot !
Je ne sais donc pas de quand datent ces deux violons, ni qui les a fabriqués. Je les montrerai à M. Pagès pour avoir son avis.
En attendant, je les ai nettoyés tous les deux, et maintenant qu'ils brillent bien, ils ont déjà l'air en meilleur état ! Le "Masspacher" est très foncé, avec un vernis brun-rouge qui ne laisse pas bien voir le bois. Je crois que le fond, les éclisses et le manche sont en peuplier, en tout cas ce n'est pas de l'érable. Des ondes ont été peintes sur la poignée, ce qui fait un drôle d'effet car le reste de l'instrument n'est absolument pas ondé. Le vernis est très écaillé. La table et le fond sont décollés en plusieurs endroit, il faut refaire les deux sillets (du haut et du bas), une âme et un chevalet. Il faut aussi ré-ajuster des chevilles, celles qui sont sur l'instrument sont en piteux état.
Le "Couturieux" est en meilleur état. Après le nettoyage et le graissage des chevilles en assez bon état, il ne me reste qu'à changer l'âme (trop longue et pas très ajustée) et le chevalet, et la corde d'attache du cordier qui a été remplacée par du fil de nylon.
Couturieux :


Masspacher :


lundi 13 avril 2009
Prix SEMA Jeunes

J'ai participé en 2008 au Prix SEMA Jeunes. C'est un concours organisé par la Société d'Encouragement aux Métiers d'Art, qui permet à des étudiants de présenter une création réalisée dans le cadre de leurs études afin de bénéficier d'une bourse. Il faut présenter cette œuvre à un jury, avec un dossier comprenant les explications étape par étape de la fabrication et des photos. A cette occasion, j'ai construit un alto selon un modèle d'Antonio Stradivari. Malheureusement, il n'était pas verni au moment de la présentation, car nous apprenons le vernissage en troisième année, et j'étais en deuxième. Mon dossier portait donc uniquement sur l'aspect construction, mais le jury a considéré que l'instrument n'était pas terminé, et ne m'a pas qualifiée lors des sélections régionales... Cela reste quand même une très bonne expérience, qui m'a permis de revenir sur chaque étape de mon travail et de prendre du recul. De plus, mon dossier m'aide à expliquer en détail ce que je fais aux personnes de mon entourage qui ne connaissent pas la lutherie !

Bienvenue !
Voilà bientôt trois ans que j'apprends la lutherie à l'école de Jean-Jacques Pagès à Mirecourt. De la fabrication de mon premier violon à la restauration, en passant par les vernissages, montages, tracés, stages, rencontres diverses et variées, salons, concours, ces trois années ont été riches en événements ! Je me lance donc dans la création d'un journal de ma vie d'apprentie luthière...
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